Être

Le reconnaitre porte le début, l'amorce d'un autre monde. Être celui qui accueille ses failles et ses contradictions, ses paradoxes et ses involutions, ses forces et ses faiblesses, ses ombres et sa lumière, la complémentarité des contraires, le non jugement de nos différences et la non dualité de soi à soi et de soi à l'autre... 

ÊTRE l'être qui se cueille et s'accueille pour naître à soi même et n'être que soi même.

Catherine  : Ce prénom est un dérivé du prénom grec Aikaterinê.

Le prénom ancien Aikaterinê est inspiré de l'adjectif grec kathara qui signifie "pure".


"Je suis passionnée, lumineuse, forte, courageuse quand je me sens en confiance et très fragile, renfermée, désenchantée lorsque je doute. C'est pourquoi chaque fois que je doute je dois me placer dans le coeur, ressentir et non pas mentaliser, là est ma clé. Mon être est espiègle, joueur et parfois un peu enfantin mais cela dans le seul but de resté en contact avec mon enfant intérieur. Mon être est étourdie à tout ce qui est superficiel, je dois parfois m'appliquer pour tendre l'oreille à ce que les gens me disent car au détour d'un mot anodin se cache parfois un chagrin, une parole précieuse, un regard complice... Mon être est en colère contre la douleur, l'injustice, le mépris, la bassesse, l'indifférence, la soumission, l'intolérance, la violence, la folie… Je dois apprendre à transformer cette colère en amour, en énergie positive et l'accepter sans pour autant avoir l'impression de l'inciter et de la valider. Accepter ce qui est, ne pas chercher à aller contre pour ne plus que ça tape en moi et que m'emporte l'énergie de la révolte. Apprendre à envelopper cette révolte d'amour pour le rendre aussi dou "duo" et légère qu'une plume afin que circule en moi ma créativité et la force du changement. Mon être est unique; Je suis consciente d'être unique et je sais que je suis la seule à ressentir ce que je suis. Je dois donc me placer dans le coeur pour savoir qui je suis, chaque fois que j'en ai besoin. Mon être est grand, il a besoin de se développer encore car il se sent contenu dans le tout et le contenant corps est un véhicule d'exploration de cette dimension. Mon être le sent et le sait… Mon être apprend la confiance et le message du coeur, mon être apprend à s'écouter, à vibrer et à résonner. Étrange que ces deux verbes "résonner" et "raisonner" soient si contraires dans le sens et si semblables dans l'écriture… C'est ça faire d'une dualité un duo, comprendre que la dualité vient du langage, le duo passe par les fréquence vibratoire qui résonnent en nous. Mon être apprend la paix intérieure celle qui unit les forces contraires, le clair et le sombre, le bien et le mal, le doux et le dur. Mon être a une préférence pour le léger, le doux, le suave, l'enivrant, l'énergie divine… Pour la beauté de l'invisible. Mais c'est aussi parfois une fuite pour ne pas rencontrer mes émotions et les blessures que je porte. Mon âme est douceur, elle recherche l'équilibre, le subtil et elle est attentive à la beauté simple et complexe. Elle est de nature mélancolique car elle est parfois triste d'être incarnée dans ce monde là, où elle se sent si souvent étrangère. Seul le jeu, les couleurs, la beauté, l'humour lui permette d'accepter sa condition dans la matière. Pourtant elle sait trouver de la beauté en tout, elle cherche d'ailleurs de la beauté dans tout et c'est pour ça qu'elle sait transmuter l'ombre en lumière. Elle ne peut faire autrement, elle est venue pour ça! Poser son regard claire sur chaque ombre et révéler à cette ombre sa beauté et sa grandeur.

Mon âme est venue pour transmuter la matière en lumière, elle est de la famille des alchimistes."

CM

L'envol

Un jour, une aile de papillon m'a touché le front

Un ange de la vie m'a choisit comme abri

Et c'est dans les yeux d'un homme que les battements de son cœur résonnent

Durant neuf mois, dans mon corps, il grandit

Fit son nid, petit à petit mon ventre s'arrondit

Et c'est sous les mains d'un homme que les mouvements de son cœur résonnent

Un jour l'envol du papillon m'a ouvert le front et l'ange dans un cri rencontra sa vie

CM

Créativité

En chacun de nous circule la créativité. C’est le parfum de l’âme et le langage qu’elle utilise pour s’exprimer. Ignorer cette part en nous ou l’étouffer en étant conscient de son existence, c’est blesser l’enfant qui nous habite et l’empêcher de prendre ses crayons de couleurs pour dessiner son monde avec son cœur si pur et plein de joie.

La créativité a mille façons de se manifester. On peut même être surpris de découvrir plusieurs talents en soi et non pas un seul. Le plus important, c’est de s’écouter, mais aussi de rester ouvert et de ne pas s’accrocher à une image figée et limitée de l’être que nous sommes à l’intérieur.

La clé pour cela c’est d’oser le nouveau combien même il nous fait peur et de s’aimer assez pour pouvoir dépasser sa peur de dévoiler sa vraie identité ou sa vérité profonde.

Tester l’inconnu, c’est aussi prendre le courage de sortir de la tombe de la routine et cesser de s’agripper à cet espace si douillet et si sécure qui nous appelle avec tant d’insistance pour devenir l’enfant que nous sommes déjà ou la petite Alice au pays des merveilles

Que cet inconnu nous ait plu ou pas, ce n’est pas cela l’important. D’ailleurs, c’est le chemin du cœur qui nous rassasie le plus. Mais, même si l’on s’est trompé de choix, on ne doit pas abandonner sa quête. L’essentiel, c’est que notre guerrier a fait un pas pour se déchaîner de ses vieilles habitudes et réflexes mortels pour renouer avec sa lumière et sa joie de vivre.

Pour vivre sa créativité, il faut se lier d’amitié avec son cœur et lui demander ce qui l’anime le plus.

Si les choses sont faites avec ressentis et surtout avec beaucoup d’amour, la réponse nous parviendra de différentes manières. Il suffit d’être réceptif et conscient. Mais quelle que soit la réponse, on doit s’en réjouir, car en l’accueillant, on sent la vie couler en soi et en le faisant on devient la vie même …

Auteur Inconnu

Voyage

Me voilà dans le train, je regarde par la fenêtre, les paysages défilent et ma vie aussi… Que va-t-il se passer, je suis excitée et sereine à la fois, je n'ai rien a perdre, j'y vais pour voir, pour savoir. Vais-je encore re-connaitre ce chemin qui est le mien et qui n'arrête pas de me surprendre? Je suis à ma place maintenant et même si je sais que la vie me réserve encore beaucoup de mouvements, de chaos, de montées et de descentes, là je suis bien! En équilibre sur le fil, la tête dans les nuages, je brasse l'air de l'existence et n'attends rien de plus, juste de vivre et d'apprécier ces instants si particuliers qui font que la vie vaut d'être vécu, que la vie est belle pleine de surprises et de rencontres. Je regarde en arrière le chemin parcouru, il me va bien ce chemin, il est beau ce chemin, clairsemé d'ombre et de lumière… Accompli et fragile, parsemé de doutes et de mystères… Christian, les enfants, la création, je suis heureuse, j'espère encore et encore que le temps me comblera. Je sais que maman vieillit, je sais que papa aussi… Un jour je vivrais ces instants qui me font peur mais là je savoure, je savoure un instant la tranquillité du corps et de l'âme, le plaisir de l'instant éternel… Merci la vie, merci… 

CM

Naître à la flamme

Voici que je me décide enfin à t'écrire cette lettre, prête à devenir transparente à tes yeux, prête à dévoiler tout ce que je vis dans cette vie ci et tout ce que je ressens sur toi et moi. Oh je sais que tu es marié, que tu as deux jolies filles, brillantes et créatives et j'espère de tout mon coeur que tu es heureux et comblé. Je sais aussi que tout ça peu paraître totalement fou 20 ans après mais je dois être sincère car ça fait partie des choses importantes que j'ai à faire avec toi, t'écrire cette lettre… 

Aujourd'hui je sais que cette transformation qui s'accomplit en moi, sur moi et autour de moi à besoin de ces mots, de ces phrases qui sont restées longtemps enfouies, presque oubliées et que toi aussi, peut-être quelque part, tu en as besoin. Alors voilà, tu vas savoir, peut-être ce que tu sais déjà, mais la clarté, la parole du coeur est essentielle pour moi aujourd'hui et j'ai besoin de sincérité. 

Tu risque aussi d'être un peu surpris par ce que je vais te livrer et te confier et saches que si tu n'as pas envie de lire ces lignes et d'avoir réellement de mes nouvelles, tu peux mettre cette lettre à la poubelle sans la lire, et rester dans le silence vis à vis de moi, je comprendrais très bien… Mais je crois que pour vivre une amitié sincère, pour pouvoir nous re-voir un jour, si tel est notre chemin et notre envie et bien la transparence, la clarté sont importantes et je crois au plus profond de moi que notre histoire passée mérite certains éclaircissements de notre part à chacun, une sorte de re-connaissance. Enfin, c'est ce que je ressent de mon coté et je sais que sans ça je ne pourrais pas te parler et encore moins te voir. Je ne sais pas tricher… même pour me protéger… mais ai-je besoin de me protéger avec toi, non je ne crois pas…  

Et comme je me sent aujourd'hui pleine d'énergie et de courage, je me lance. 

Et parce que nous ne nous sommes jamais "vraiment" parlé depuis 20 ans je vais revenir sur le passé le temps de cette lettre et te parler de l'avenir, le présent étant juste là devant tes yeux.

Tu sais lorsque l'on s'est rencontrée, ce soir de concert, au milieu des pins et des cigales, cette soirée est restée gravée sur mon coeur. Ensuite il y a eu les nuits et les jours ensembles, très créatifs, un peu chaotiques et douloureux parfois, surtout pour moi. À cette époque j'étais anorexique et boulimique, c'est un état mental que j'ai contracté dès l'âge de 15 ans et que j'ai gardé secret et enfermé jusqu'à l'âge de trente ans. La peinture intuitive m'a permis d'entamer cette thérapie que j'ai mené seule, n'ayant pas confiance en la psychanalyse et la masturbation mentale qu'elle engendrait et ne sachant pas très bien à quels saints me vouer comme on dit. 

Au départ de notre rencontre seuls mon coeur et mes émotions me guidaient… et c'est vrai que notre rencontre était spéciale, différente, marquante pour moi… j'ai ressenti quelque chose contre toi et avec toi que je savais totalement étranger à la normalité cartésienne du monde qui m'entourait, une énergie qui venait de loin. J'aimais faire l'amour avec toi car le coeur, le corps et l'esprit étaient réunis… je n'ai jamais vécu ça avant, ni après… 

Au delà des mots il y avait une connexion profonde et sacrée… À partir de toi j'ai ressenti la vie comme un passage, une expérience hors du commun, il y avait quelque chose à chercher et peut-être à ramener. 

Notre histoire était bouleversante et j'avais peur de me perdre en toi, contre toi et tellement d'attente psychologique, tellement de choses à guérir, tellement d'obstacles, et de silences car je te parlais si peu de moi, j'oubliais totalement mon égo, me fondant dans tes bras, dans ta voix, dans les cordes de ton instrument, passant au travers de ton mental, ton super mental… heureusement que les textes de chanson étaient là, je les voyais comme un moyen que nous avions trouvé pour exprimer inconsciemment l'inexprimable, l'inexplicable aussi, en tous les cas c'était le cas pour moi.

Lorsque j'ai entamé le processus du passage de diplôme, j'ai un peu repris les rennes de ma personnalité (que je connaissais si peu…). J'ai décidé d'y arriver, d'accepter ce choix d'étude, de voir dans l'architecture mon chemin, après tout, puisque j'y étais c'était pour en faire quelque chose… J'ai donc abordé cette épreuve en y mettant tout mon coeur, mon énergie, mon attraction pour toi, ma douceur et ma transformation, j'ai réussi à vaincre cette peur de l'examen, du jugement des autres, de mes maîtres, cette peur de l'inconnu et compris avec force que je pouvais tirer partie de chaque épreuves que la vie m'offrait. 

Durant ces trois mois j'ai aussi beaucoup prié, à ma façon bien sûr, tu t'en doutes… J'ai demandé à dieu quelque chose… je lui ai demandé une faveur : si tu revenais ce jour là, si tu ré-apparaissais c'était parce que tu m'aimais et que tu allais enfin me le dire. Tu allais me parler doucement, tendrement et me dire que tu voulais vivre avec moi, être auprès de moi, que tu me voyais, que tu étais prêt et que tu allais m'emmener sur ton cheval blanc (et oui…)

La suite tu la connais… de ton retour une seule image reste gravée: lorsque l'on est resté toi et moi front contre front quelques secondes (une éternité pour moi…)

Ensuite tout c'est emballé, épuisée, fatiguée, anorexique à temps plein depuis que je travaillais sur le diplôme, j'étais au bord du précipice… et puis tout était si beau, mes parents étaient réunis, ma grand mère qui perdait la mémoire était là aussi… C'était un jour sacré, tout devait être parfait, j'avais fait tout ce que l'on attendait de moi, j'étais allée au bout de moi même, au bout de mes possibilités, au bout de mon être. J'avais donné tout ce que j'avais à ce moment là, tout ce que je savais aussi.

Et j'ai vu ce qui allait se passer… Je me suis vu mettre les pancartes qui allaient te guider jusqu'à moi, je t'ai vu les suivre. Ce que je n'ai pas vu c'est que j'étais à bout psychologiquement, que je ne pouvais plus forcer, qu'il allait falloir me porter et m'emporter car j'avais été trop loin dans le silence et le renoncement. Qu'il faudrait que tu sois déterminé, sans une once de doute… et qu'il faudrait que tu agisses très vite sinon il serait trop tard, je serai trop lourde, surchargée par le poids des non dits, de mes espoirs, de mes croyances, de cette religion qui pesait sur nous et de cet effort sur-humain que je venais de faire. Bientôt je ne pourrais plus bouger… moi si sensible, si fille unique, si dépendante, si obligeante à mes parents, si malade, si effacée parfois devant toi et si vibrante à ton contact… 

Quand à toi tu n'avais pas lu le scénario, j'avais oublié de t'en parler… à ça non plus je n'avais pas pensé...

Et les mots d'amour ne sont pas sortis de ta bouche, tout est resté pareil. Après nos retrouvailles front à front, après cette nuit dans mon studio coeur à coeur tout est retombé. Il faut dire que je me suis portée si haut dans les étoiles, j'y ai mis tant de ferveur, de supplications, de prières, de visualisations que la réalité ne pouvait que me rattraper… Alors j'ai rompu le pacte que j'avais fait avec moi même, et je t'ai écris sur un coup de tête ces mots de rupture.

Ensuite ton silence face à cette lettre déposée précipitamment dans ta boite aux lettres que je t'ai porté en mode zombie, consciente que j'allais m'arracher les ailes. Bien qu'à mon sens mes ailes avaient déjà fondu au contact brulant du soleil de l'illusion… Dieu m'a joué un tour… en fait non, c'est moi qui me suis prise à mon propre jeu. Alors loin de toi, j'ai espéré, à nouveau, que tu verrais la profondeur de notre amour, sans trop y croire j'en conviens… Je savais que je t'avais fait mal, que je ne voulais pas voir les signes que tu m'avais envoyé avec pudeur, fragilité et que seul le verbe aimer m'intéressait, me parlait, j'avais si peur à l'époque d'être abandonnée que j'ai préféré t'abandonner et m'abandonner avec… 

Et puis tu m'as appelé pour m'annoncer ton mariage, quelques mois à peine venaient de passer et ce fut si soudain, si rapide, si violent, que je me suis enterrée dans la colère, l'incompréhension et le déni. Tu m'as dit que tu aimais une autre femme que tu allais l'épouser… Tu as utilisé le verbe si cher à mon coeur que je suis partie dans un monde peuplé de démons, de cabale, je n'étais plus que dans la peur, la folie et j'ai chuté en mode montagnes russes… J'ai dû appeler une psychothérapeute que j'avais rencontré dans un train 5 ans plus tôt pour qu'elle me fasse remonter tellement je suis partie profondément dans cette caverne peuplée d'images projetées, mal digérées… Et comme la terre m'étouffait et la matière m'absorbait à nouveau, j'ai peint, j'ai exprimé sur la toile ce que je ne verbalisais pas, ce que je ressentais sans comprendre… puis la vie est revenue doucement en moi, tout c'est calmé et je suis remontée, encore différente.

Après toi, après ça, j'ai décidé de vivre ma vie comme une oeuvre d'art, de prendre ce qui m'était porté avec bonheur et enthousiasme, de lui donner du sens aussi souvent que je le pourrais, d'écrire le scénario chaque fois que j'en aurais conscience, de faire confiance à ce qui se présentait à moi… et de vérifier en analysant et en faisant, tout ce que je pressentais, tout ce que je sentais, tout ce que je voyais. J'ai décidé que ma vie serait belle et qu'en souvenir de notre histoire, parce qu'elle m'avait marqué, transcendé je ferais du beau… Je crois t'en avoir parlé dans le dernier message que tu as reçu de moi… via ton répondeur… mais te souviens-tu de tout cela…

Après ce joli passage dans les eaux troubles de mon être j'ai dû partir du studio place Pigalle car les propriétaires souhaitaient faire des travaux… Ne sachant où aller et n'ayant pas un sou en poche j'ai été repêché par un Irlandais qui m'a offert le gîte, le couvert et proposé du vin matin, midi et soir, heureusement que les vapeurs alcoolisées n'ont jamais été ma tasse de thé. Cet homme m'a offert une sécurité affective le temps que je récupère et je le remercie du fond du coeur… Il est décédé depuis peu et je pense souvent à lui et à son humour "so british", il était traducteur de film, d'ailleurs à l'époque il travaillait sur les sous-titrages du film "transporting". Je suis partie vivre avec lui sur Montmartre, puis Abbesses le temps de faire une formation en tant que graphiste, de faire un stage dans une agence de communication et de rencontrer le futur père de mes enfants. Ensuite tout est allé très vite, et la vie m'a prise sous son aile.

J'ai vécu ma première grossesse avec bonheur, jouissance même, car pour la première fois, tout faisait sens, mon corps avait un but, une raison d'être totale, ma vie évidente, harmonieuse, constructive… je comprenais le sens d'être l'architecte de sa vie. Ma fille est arrivée comme ça, sans prévenir et je l'ai accueillie comme un cadeau. La grossesse m'a libéré d'une partie de mes problèmes alimentaires, j'ai compris le sens de la nourriture, et je me suis réconciliée avec la matière et aussi un peu avec mes choix… Bien sûr j'ai compensé par une boulimie de projets, d'amour pour mes enfants et de partage avec mon mari et mes parents, toujours aussi présents. Mon fils est né trois ans plus tard, m'apportant un autre bonheur, encore et encore.

Pendant tout ce temps, tu étais près de moi, à coté, à l'intérieur, parfois plus loin, parfois trop prêt… Je me sentais comme reliée à toi. Parfois c'étais une sensation plus silencieuse, me permettant de vivre les expériences que j'avais à vivre et les constructions que j'avais à faire pour avancer; plus calme pour me découvrir au travers des rencontres, au travers de mes enfants et de l'homme qui partage ma vie. 

Souvent tu étais dans mes mots, "plus que 10000 km", c'est "15 tonnes dans le derrière", "paméla popo", "l'architecture ça structure" bien consciente qu'ils n'arrivaient pas à la cheville des répliques d'un monsieur "Audiard" mais j'étais alors si proche de toi quand je les formulais ces mots un peu débiles… Tu étais dans mon humour, dans mes envies créatives… Parfois je pensais à nos retrouvailles pour m'endormir… Tu étais parfois dans mes rêves où nous n'arrivions jamais à nous parler d'ailleurs… c'était si étrange… Quelque fois je cherchais des infos sur toi via internet, histoire de voir où tu en étais dans tes projets artistiques, dans ta vie et lorsque je trouvais quelques photos j'enfermais tout ça au fond de moi avec une quantité de questions sans réponse.

Avec mon époux des hauts et des bas comme tous les couples, tu l'as si bien dit. Il est un compagnon facile à vivre, joyeux et très positif, lumineux de nature, avec une belle énergie, une souplesse extraordinaire et il est d'une gentillesse exquise. Il est papa poule et nous partageons le goût pour la bricole, la déco, l'architecture (il a fait archi intérieure), le graphisme. Il est très joueur et me suit dans tout ce que je fais ou désire faire. Je peux dire qu'il est pour moi ce que certain appel une âme soeur… Nous nous sommes mariés en 2005, pour célébrer l'amour qui est là tout autour de nous et que nous essayons de cultiver sous toutes ses formes et dans le respect de notre mouvement. 

Mais je sais qu'une partie de moi ne s'exprime pas, qu'il y a un doux secret, un mensonge affectif, même la bague que je porte glisse de mon annulaire et je la porte à mon majeur, c'est ainsi… Alors pour fêter mes 40 ans et le début de la crise de 2008 j'entame enfin une thérapie et tu commences doucement à t'éloigner… J'ai apprécié cet éloignement, je me suis dit ça y est te voilà libre!!!et puis non tu es réapparu, la vie et sa ribambelle de mystères se sont chargées de te rappeler à mon beau souvenir.

La première fois que l'univers m'a parlé de toi (que je l'ai vu disons…) ce fut en 2009 dans le cadre d'une résidence d'artiste que j'organisais avec une amie photographe. Pendant une semaine, nous avons exposé nos travaux peintures et photos. Le week-end nous avions programmé un spectacle de danse qui s'intitulait "hasard ou destin" (très drôle) dans lequel je dansais et un concert de jazz manouche donné par mon voisin et son groupe de musiciens. C'est là que j'ai appris que le bassiste nouvellement recruté par mon voisin était un gars que tu as connu pendant la tournée de Marla Glenn… bref ce monsieur était là lorsque nous nous sommes rencontrés. Je dois dire que ça m'a beaucoup amusée et surtout troublée mais étonnamment je ne fut pas plus surprise que cela. C'était un peu comme si l'univers me confirmait cette petite voix intérieure… Ce monde aime faire des clins d'oeil et reste très joueur… 

Avec les années je suis devenue très mentale, j'analyse, je dissèque, je tire les fils de ma vie, j'observe les liens que je tisse, les morceaux de laine qui viennent à moi et avec lesquels je tricote sans vergogne parfois. Je défais des mailles, j'en saute certaines et puis je recommence mon ouvrage. Et ça me joue des tours, je sens bien que certaines choses m'échappent, à trop analyser j'oublie d'écouter mon coeur, je tire trop sur la corde. La tristesse et la peine sont au fond de moi, ça ne se voit pas mais je le sais et je cache bien mon jeu… J'utilise l'art pour m'exprimer et me découvrir, j'utilise ma vie comme un jeu et pour en comprendre le sens profond, j'utilise les gens que je rencontre pour recevoir des messages et leur en glisser quelques uns au passage et toi je n'arrive toujours pas à comprendre le lien qui me retient à toi, pourquoi tu es toujours là blotti au creux de moi et pourquoi en secret je te laisse prendre une telle place. Puis N14 et là re-belote… En 2013, je suis invitée au festival de Valence… et qui est le compositeur de la série TV présentée en avant première : toi! 

Comme toujours je garde le cap, j'en déduis que je suis sur mon chemin, quoi qu'il arrive, le passé, le présent semblent bien reliés, un empilage de feuilles de papiers sur un axe vertical peut-être…

Pour avancer et sortir du contexte "psy" et chien qui se mord la queue, j'entame un travail en EMDR (Eye movement desensitization and reprocessing). Je travaille donc une année sur mon enfance, et tout ce qui est encore à nettoyer… Tu n'es plus trop présent à ce moment là, je suis bien car j'avance à toute allure, c'est une technique fantastique, d'une puissance étonnante…

Et puis j'arrive sur toi… Nous décidons avec la psy d'aborder le thème "Jean-Pierre" dès la prochaine séance, je rentre à la maison consulte mes mails puis des liens via FB et je tombe sur une vidéo qui parle d'âme soeur et d'un phénomène dont je n'ai jamais entendu parlé qui est celui de flamme jumelles. Intriguée et curieuse j'écoute et d'un seul coup tout s'éclaire pour moi. C'est comme si, enfin, on venait me confirmer tout ce que j'avais pu explorer, ressentir, observer, relier depuis 20 années. C'est comme-ci le voile se levait c'était à la limite du réel ce que je comprenais, en dehors du monde qui m'entourait…  

A partir de là je n'ai plus rien contrôlé… D'abord mon sommeil se dérègle, je n'arrive pratiquement plus à dormir et je deviens une sorte de batterie en mode chargement… La nuit j'ai les yeux ouverts et le jour en cachette, je t'écris beaucoup. Des textes de chansons voient le jour, des lettres que je garde pour moi ou pour Ismaelle qui, plus terre à terre essaye de me faire redescendre et me conseille de les lire à voix haute en prenant bien le temps de prononcer chaque mot. Alors quand je suis seule, je me glisse dans le jardin et j'envoie en direction du ciel (et oui on fait ce que l'on peut) ces mots, ces phrases que je ne t'ai jamais dites. Je confie tout ça à l'univers pour qu'ils me libère mais peu à peu le travail thérapeutique m'échappe… et je rentre sans m'en rendre compte dans un monde étrange qui peut s'apparenter au domaine de dieu… 

D'abord j'écris un poème qui porte sur le mur de Gaza. J'écris ces mots en écoutant en boucle le morceau "Running after my fate", cette musique que tu as composé m'inspire, elle est très belle d'ailleurs, magnifique, profonde et désespérée aussi… A cette époque je suis choquée par tout ce qu'il se passe en Palestine, choquée par ce que l'on fait à cette terre, choquée de nous voir si violents, si cruels et si aveugles au non de dieu, de conquête terrestre.. et bien sûr au vu de ta religion et de notre histoire commune je parle aussi de toi et de moi quelque part…

Ensuite je fais une étrange rencontre… entre midi et deux, je quitte le travail et je décide de me rendre en forêt, je me laisse guidé et me retrouve assise devant une petite marre ou une tortue vient me dire bonjour… Je sens que j'attends quelqu'un ou quelque chose… Tout à coup un drôle de bonhomme apparaît au loin puis s'avance doucement vers moi… il me demande délicatement si il peut s'installer près de moi pour discuter… nous commençons à bavarder de choses et d'autres, il est si étrange, il lui manque l'index à la main droite et il a une drôle de maladie de peau sur les jambes. Il me raconte qu'il a fait une MDE et peu à peu les mots qu'ils prononcent commencent à prendre une autre résonance, à dire autres choses et je lui demande son prénom, il me le donne : Jean-Pierre… et tout bascule… il me parle… je l'écoute… et je commence à me renverser… il me parle de lumière, me dit que j'ai des choses à faire… je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que c'est ton âme qui me parle et doucement, l'air de rien, je décolle… 

Je prends rendez-vous avec une fille qui fait de la médecine chinoise car je me sens totalement à coté de moi, étrangère à tout ce qui m'entoure, je flotte littéralement…

Lorsque je t'ai envoyé le mail, c'est sur le conseil de cette personne qui venait de me faire un soin… je devais ouvrir la porte… alors je n'ai plus réfléchi et j'ai ouvert la porte en t'envoyant ce mail et ce prétexte qui tenait à peu près la route, et tu m'as répondu en 20 minutes… avec ces deux mots si étranges, si directs, comme si ce premier mail était le langage de ton coeur… et je suis montée si haut… j'ai pris la voiture et je suis partie me cacher tellement mon coeur battait… Je sentais que la terre se dérobait à nouveau sous mes pieds, moi qui n'ai jamais été très ancrée, ça a été si fort… J'ai attendu de redescendre un peu, puis je suis rentrée et je t'ai appelé mais je n'étais déjà plus dans mon état normal.J'ai d'ailleurs embrassé les enfants avant de t'appeler, comme si j'allais disparaitre au moment ou tu allais décrocher… tu vois Matrix… J'ai totalement perdu la tête… Alors quand je t'ai entendu, j'avais le coeur dans la bouche et j'ai tenté de reprendre le dessus, de revenir au faux prétexte sans attendre… Et toi qui me dis cette phrase si étrange "tu vois je me suis reconverti…", bref… j'étais déjà si haut en route vers les étoiles et sa ribambelle d'énergie déstabilisante, j'ai été si étirée que j'ai cru ne jamais redescendre.

Ton deuxième mail plus posé et réfléchit je ne le lirais que le lendemain… 

A partir de là, j'ai arrêté de dormir, j'ai arrêté de manger et le hasard s'est transformé en Synchronicités. Il y en a eu partout, c'était comme si le ciel s'ouvrait, tout à fait sens, c'est comme ci je voyais tout, je sentais tout, et j'ai perdu pieds peu à peu. Le temps a disparu, le passé, le présent, le futur se sont confondus et j'ai voyagé à travers le temps, les messages que je recevais, les rêves qui m'habitaient, ceux d'il y a 20 ans, ceux de maintenant…

C'était si étrange, si fort, si déstabilisant de vivre ça sans pouvoir t'en faire part, sans pouvoir partager et vérifier avec toi ce que je voyais. 

Je sais que tu vas me parler de ce scarabée dans le cabinet de Jung et du sens que l'on peut donner aux choses pour aller dans une direction… c'est vrai… Pour Jung, la Synchronicité est la manifestation simultanée d'au minimum deux éléments que rien ne relie objectivement mais dont l'association fait sens pour la personne qui les voit. Mais quand tout est Synchronicité tu es où et avec qui??? Tu es relié à quoi??? Depuis j'ai fait quelques recherche et je sais que Jung a eu des conversations avec Wolfgang Pauli sur des sujets spirituels qui pourraient en surprendre plus d'un…

Je suis montée encore plus haut, je suis partie si loin que je me suis retournée et que j'ai vu toute la toile… J'ai vu les cailloux que j'avais déposé sciemment sur mon chemin, ce qu'ils allaient me permettre de faire et de découvrir sur moi. J'ai vu ce que chaque rencontre m'avait apporté, pourquoi elle était là… Ce que j'étais venue réparer chez maman, ce que j'étais venu apporter à mon père. C'était si fort, si intense, je crois que j'étais en transe à la limite du chamanisme… Il y avait des JP partout, dans ma boite au lettre, sur les camions, sur les plaques d'immatriculations des voitures, j'étais inondée de synchronicités et tout me parlait. Une douce folie n'est-ce-pas…  Dépassée par ce qu'il m'arrivait, j'avais l'impression d'être un tuyaux et que tout passait par moi. 

Lorsque nous étions ensembles j'avais déjà eu des manifestations énergétiques très troublantes mais là c'était d'une force inouïe… 

J'ai eu accès à des pensées, des émotions et des peurs qui étaient en moi et d'autres qui venaient d'ailleurs, un peu comme si j'entrais dans la mémoire collectives. Je me suis retrouvée dans des camps de concentration, j'ai ressenti l'atrocité des camps comme si j'y étais… J'ai ressenti des égrégores de haine, de violences, des lourdeurs si intenses que je me suis transformée en bête traquée grognant comme un ours dans la nuit dès que je sentais quelque chose. Pendant une semaine tout a fait sens, les oiseaux me parlaient, la TV me parlait (comme m'a dit une amie psy, oh c'est rien ce qui est embêtant c'est quand elle te parle alors qu'elle est éteinte!!!). Bref, la seule chose que je pouvais faire pour me soulager c'était d'aller me promener en forêt, d'ailleurs un superbe pin haut d'au moins 20 mètres m'a envoyé une belle pomme que je garde aujourd'hui précieusement.

Evidemment chaque fois qu'un symbole m'interpellait, qu'un objet s'imposait devant moi je regardais ce qu'il signifiait, je cherchais des conférences sur le sujet, j'ai été explorer l'astrologie, la mythologie, le monde des rêves et de la symbolique… J'ai été voir la physique quantique, les animaux totem, le langage des oiseaux, l'alchimie… j'étais comme Alice courant après le lapin blanc, j'étais Cendrillon, Blanche Neige, le livre de la jungle et le petit poucet, tout ça à la fois… 

Ce processus d'introspection profonde à durer une semaine, mon mari était inquiet, surtout que je lui disais que je voulais te voir, te parler, qu'il fallait qu'il me laisse partir. Le plus étonnant dans cette histoire c'est le rôle des enfants, à aucun moment ils n'ont montré de l'inquiétude. Ma fille venait régulièrement m'embrasser en me disant juste, "ça va aller ma maman d'amour"… (alors que j'étais emmitouflé dans un gros plaid, dehors sur la terrasse à regarder le ciel et à pleurer comme une Madeleine…). Mon fils me parlait, il me disait des choses qui m'aidait à traverser ces mémoires venues d'un autre monde et il glissait ton prénom de temps en temps en chantonnant comme ça, l'air de rien, c'était si étrange… 

Lorsque tu me parlais au téléphone j'entendais au delà de tes mots, tout se reliait, faisait écho, tu m'apportais encore et encore des pièces à mon puzzle qui ne ressemblait plus à ce que je connaissais, tout me traversait et résonnait. Des rêves que je faisais quand nous étions ensemble me sont revenus me permettant de relier des données, des pensées, des étapes, encore et encore. 

J'ai du m'accrocher aux arbres pour ne pas m'envoler et c'est à prendre au sens propre comme au sens figuré (pour tout te dire je me suis même retrouvée à courir dans le jardin nue comme un ver dans l'espoir de trouver une branche de bambou ou un arbre pour m'y accrocher…) Quand j'y repense… 

Le plus étonnant c'est qu'en retournant voir la psy (en urgence), tout est sorti et j'ai trouvé le point d'ancrage de l'anorexie, (En langage des oiseaux ça veut dire l'anneau du roi divin et c'est aussi ce privé d'air et d'eau et de son axe…). J'ai compris dans cette vie ci pourquoi j'avais contracté cet état, ce qu'il signifiait… ensuite tout s'est replacé doucement… J'ai continué à nettoyer mais plus tranquillement… 

Ce que j'ai découvert grâce à cette expérience c'est que tout s'ouvre lorsque tout fait sens. Lorsque tu acceptes de voir, d'entendre et de te relier aux messages, aux symboles qui nous entourent de partout, qui te parlent et bien la lumière jaillit, le ciel s'ouvre, les murs tombent et tu nettoies tout ce qui n'est pas toi. Tu perces le voile, tu perçois et tu découvres ce que tu es. Tu prends le film "Forest Gump", tu regardes "The Truman Show" tu y ajoutes un peu de "Lucy" et toute la symbolique du film "Avatar" et le tour est joué!! C'est comme si tu voyais l'univers, les constellations, les planètes et que tu découvres que les planètes sont des notes de musiques, que la constellation est la partition et que l'univers est celui qui joue cette symphonie… et toi "simple mortel" tu la vois, tu ne l'entends pas encore parfaitement mais quelques bribes musicales parviennent jusqu'à toi, et c'est magnifique, si touchant et si grand que tu peux te perdre dans cette immense découverte. Te voilà face à cette belle immensité à laquelle tu participes depuis toujours et c'est évident, si évident que plus rien n'est pareille ensuite… tu changes de monde et c'est définitif.

Une fois la jolie crise passée je t'ai envoyé ce long mail, histoire de ne pas passer pour une folle à tes yeux, depuis tu vois j'ai encore fait des progrès car mon égo est devenu aussi doux qu'un agneau.  Cette lettre peut me faire passer définitivement, à tes yeux, pour une érotomane totalement déglinguée, une folle à liée comme on dit (en espérant que non…). Par contre tu peux penser que je suis totalement allumée et haut perchée car ça c'est vrai!! Mes rêves aussi ont changé et tu viens régulièrement me parler, ce n'est pas encore la panacée mais ça s'améliore doucement… 

Cela dit, je traverse des moments de scepticisme, de doute face à ce que je ressens, ce que je pressens… lorsque le mental s'emballe, qu'il a peur de cette ouverture, qu'il ne sait pas quoi en faire il me tire vers le bas, il me donne des raisons cartésiennes, il met tout ce que j'ai vécu, et tout ce que je vis encore, dans des cases, il compartimente. Il me fatigue, m'empêche d'être libre et légère… et quand je décide d'écouter mon coeur, tout se place, le calme s'installe, tout fait sens sans y réfléchir… Vais-je finir comme bouddha à méditer toute la journée à l'ombre d'un arbre? ;-) Je ne pense pas car j'ai encore beaucoup de chose à faire et à comprendre...

C'est à partir de là que je me suis décidée à faire une formation d'hypnose afin d'entrer dans le monde sensible de l'invisible et d'apprendre des techniques pour ne plus être dépassée par ce que je pouvais voir et ressentir.  De faire la paix avec mon mental et mon coeur et de faire de cette dualité un duo, et puis aussi, bien sûr, pour comprendre et vivre le lien qui nous reliait tous les deux… 

La vie est belle, très belle, elle est fantastique et au-delà des mots, au-delà des yeux, au-delà du temps il y a dans cette vie tout ce que l'on cherche dans l'univers et au-delà.

Aujourd'hui je me forme à l'hypnose évolutive, c'est une technique qui permet de travailler avec le sacré, pour une allumée comme moi c'est parfait.   L'année prochaine je continue car des scientifiques spécialisés sur le cerveaux, la mémoires et l'ADN viennent s'associer avec les formateurs. Bref ça promet d'être étonnant et bouleversant, le monde change et j'ai eu la chance de vivre ce changement de l'intérieur. 

Jean-Pierre, j'ai longtemps été attachée par le fil que tu tenais au bout de tes doigts sans le savoir peut-être, aujourd'hui ça va, je sais que je peux monter et redescendre toute seule et je reste délibérément entre ciel et terre car je suis faite pour ça. Malgré tout le travail effectué, tu restes près de moi dans mon coeur, je t'aime profondément, indéfiniment et j'en suis très heureuse. Il semblerait qu'il en soit ainsi, que l'artistique a bien évidemment sa place dans cette histoire mais est-ce le but de notre rencontre… J'ai quelques réponses que je garde précieusement pour moi car tu as ton chemin à faire et ta vérité à vivre. Tu sais aussi que tu peux tirer sur le fil pour me faire venir à toi, pour que nous puissions échanger nos expériences, nos réflexions, notre créativité, vivre une amitié si tu le souhaites… ce que tu feras sera le bon choix. 

Voilà, je souhaitais t'écrire tout ça, te le confier. Il m'aura fallu une petite année (sur 20 ans, un record!) pour digérer ces retrouvailles qui furent percutantes et très enrichissantes de mon coté. J'espère que cette lettre te fera du bien, qu'elle te fera plaisir et même qu'elle t'amusera car il y a matière à rire et à sourire. J'ai toujours eu un petit coté "héroïne intergalactique de boulevard se parfumant à l'eau de rose". Et je crois qu'il y a dans toutes mes péripéties matière pour écrire un joli scénario "dramatico-fantastico-burlesque", quelque chose dans ce genre! 

Pour commencer je vais tenter l'écriture pour parler de cette rencontre fulgurante avec moi même, entre autre… Peut-être est-ce cela converser avec dieu : voir en chaque chose que l'on vit un message divin nous rapprochant de ce que nous sommes. Je crois que c'est un beau projet et qu'il n'attend que moi!

En attendant je te remercie car notre rencontre est ce magnifique rocher, cette étincelle, ce repère que je peux contempler à chaque fois que j'en ai besoin pour retrouver le chemin de mon coeur.

Bien à toi avec tendresse, énergie et mes plus belles pensées.

Catherine


HAPPY NEW WORLD

Appel des sens : Pulsion

Modalité d'accés : Excés

Connexion : Sex sans fond

Surex-surexitation : Enter!

Happy new world, happy, happy new world, Happy new world, looking for another girl

Une créature idéale dans mon personnel computer

sur laquelle je m'installe, composante, Processeur…

j'suis en sueur

Cette femme aux formes informatiques en position virtuelle, sexuelle

n'est que fantasme et réplique d'un programme système logiciel 

Happy new world, happy, happy new world, Happy new world, looking for another girl(X2)

Appel des sens : Tension

Modalité d'accès : PC

Connexion : Sex sans fond

Etat d'attente : je m'impatience

Dispositif explosif vers une jouissance idéale, fatale

Initialisation, action déficiente? Non jamais!

Interférence, en transe j'ensemence, brutal!

Ce dispositif d'amour fictif dans lequel je m'agite

sur sourdes rythmiques plastiques, résiste

Soudain, micro interruption, stop, fin d'excitation, inhibition du coït

écran noir, à cran, frustrante machine, synthèse de sensations divines

j'expire dans l'empire des plaisirs sans avenir

Appel des sens : Pulsion

Modalité d'accès : Echec

Happy new world, happy, happy new world, Happy new world, looking for another girl(X2)

J'aurais dû t'écouter et ne pas me connecter

à cette option programme sans âme

Prototype mythique de la femme informatique esthétique

Appel des sens : Pulsion

Modalité d'accés : PC

Connexion : Ex sans nom

happy new world, happy, happy new world, Happy new world, looking for another girl (X2)

CM

Internet

Après trois ans de recherches tu n'es toujours pas là,  j'ai tout essayé sans résultat, désespéré je tente une dernière solution et je me connecte sur internet l'autoroute de l'information.

Clé d'accès décodée, je rentre dans le minitel planétaire, pour te retrouver je suis explorateur, citoyen virtuel sur terre. Je vais sans relâche voyager, défier ton mouvement, te suivre à la trace et je clique sur cette petite souris qui me mènera au bout de ma vie

REFRAIN

Millimètre par Millimètre, peut-être... Centimètre par centimètre, le bleu de ton être

Et pour mieux te connaître, sans me compromettre je pénètre sur ta planète, pas très net

Millimètre par Millimètre, peut-être... Centimètre par centimètre, tu vas apparaître

Et pour mieux te connaître, sans me compromettre je pénètre sur ta planète, et je t'intercepte

Dans ce maudit modem  je me promène, j'balance ta photo, et j't'installe sur ce système, messagerie médiatique, chemins vicinaux J'insère les données numériques, totalisant 40 lettres de toi, Je vais browser, feuilleter tout le réseau et t'effeuiller du bout de mes doigts

Enfin tu apparais, incursion électronique d'une transmission organisée, te voilà introduite, mise à nue, découverte sur le réseaux minitel, offerte en recompense eve eva-naissante tant désirée et je clique sur cette petite souris qui me m'ènera au bout de ma vie

REFRAIN 

Millimètre par Millimètre, peut-être... Centimètre par centimètre, tu vas apparaitre

Et pour mieux te connaître, sans me compromettre je pénètre sur ta planète pas très net

Millimètre par Millimètre, peut-être... Centimètre par centimètre, le bleu de ton être

Et pour mieux te connaître, sans me compromettre je pénètre sur ta planète, et je t'intercepte

Millimètre par Millimètre, peut-être... Centimètre par centimètre, le bleu de ton être

Et pour mieux te connaître, sans me compromettre je pénètre sur ta planète, toi ma belle comète. 

CM



Corpus

Oui le corps nous porte et nous permet d'expérimenter la vie, de la saisir à pleine main, de l'embrasser, de la bercer, de l'écouter... Les marques que le temps pose doucement sur cette matière faite de chair et d'os est un des beau cadeau que l'on puisse attendre de notre vie en mouvement car sans trace sur son passage comment pourrions nous retrouver notre chemin. Il faut apprendre à choyer ce contenant et le regarder avec tendresse et douceur et aussi beaucoup de bienveillance. On peut aussi le modeler, le sculpter, l'entretenir car il est notre véhicule sur la terre ferme. On peut aussi apprendre à comprendre son fonctionnement, comment il bouge, quels muscles sont sollicités et sont mobilisés lorsque l'on marche ou qu'on lève le bras. On peut le regarder en surface, à l'intérieur à l'extérieur... Il est une passerelle entre le ciel et la terre, un pont, un chemin vers le plaisir et l'amour aussi. Mais pour l'aimer il faut le regarder en faisant une convergence de regard, se regarder comme on regarde les autres avec le recul nécessaire pour ne voir que l'essence de ce réceptacle. Souvent lorsque je regarde une ride qui trace un sillon sur mon visage je pense à ma grand-mère, à cette beauté qu'elle avait malgré l'âge, à cette fraicheur qu'elle dégageait alors qu'elle se maquillait juste un peu. Je la trouvais si belle, si vive, si vivante... alors quand je me sens vieillir et que je regarde les marques du temps se placer sur moi je pense à elle et je me dis que tout n'est qu'une question de regard, de point de vue, de hauteur... C'est une grande chance de se voir changer car c'est que nous vivons et expérimentons l'existence. Se réconcilier avec la vie c'est aussi se réconcilier avec son corps et les marques du temps et des expériences qu'il porte. 

CM

GAZA

Dans le ciel assombri je vois passer la vie
je te prie, Je t'appelle, je te cherche à tout prix.
Mon cœur est lourd, d'un besoin d'absolu
de comprendre, encore, le sens de ta venue.

Vois-tu la profondeur de nos esprits perdus
qui cherchent la raison de mourir en ton nom
de se battre pour toi, d'y croire encore une fois

Mais toi le créateur, le grand prédicateur
Gladiateur en son heure, bourreau de nos erreurs
Tu tailles dans nos chaires des sillons si profonds
Tu y inscrits ton nom, y poses des questions
auxquelles tu ne réponds.

Tu déplaces les cieux tu nous couvres les yeux
mais où es-tu mon dieu?

Dans ce monde en folie ta voix couvre les cris
de ces enfants bannis que tu laisses sans vie
Cet infini déni nous tiendra compagnie
Ce mur de la honte, cette bande de Gaza
une tombe pour toi et moi...

Tu cultives le doute, dans l'arène tu joutes
Tous parents ennemis, vils démons de minuit,
qu'il est bon de tuer, de laisser massacrer
au nom d'une terre sainte que tu laisses brûler...

Dans cette guerre en suspend je renonce à ton rang
je ne veux plus d'un père qui choisit ses enfants
qui se nourrit de chaire et s'abreuve de sang.

Ce corps à corps est-ce toi qui l'a voulu?
Dis-moi que tout n'est pas perdu, que je t'ai bien perçu.
Ce douloureux mépris nous tiendra compagnie
Ce mur de la honte, cette bande de Gaza
une tombe pour toi et moi...

Dans cette guerre écrasante il nous reste un repère
une mère confiante, aimante et nourricière
qui nous sait tous frères et êtres de lumière.
J'écris car j'espère qu'elle exauce mes prières.

CM

Je suis

J'ai peur, aurons-nous la force de comprendre.

J'ai peur, aurons-nous la force de voir, de croire en nous.

Dans ce monde pourtant si vaste, je suis toi.

Dans cet univers éphémère tu es moi.

Comme une adolescente je me découvre et trouve

la force d'apprendre, le temps de comprendre

Nous avons besoin de vérité, de sincérité et de complicité

Je ne suis rien et tellement à la fois, je suis toi, tu es moi

je suis forte comme la branche de l'arbre

fragile comme la feuille qui au moindre mouvement du vent

s'envole et se répand… 

Je suis le souffle, le vent, la mer et l'océan

Je suis l'adulte et l'enfant qui attend, la femme et le serpent…

Je ne suis rien et tant de choses pourtant

L'immensité d'antan, le glaive, le mécréant 

Je suis le fruit de mes ancêtres, l'esprit qui m'a fait naître

je suis ma grand mère et mon sang, la vie de mes enfants

je suis tant et temps, comme le cerf volant

Je suis moi, je suis tu, il et elle

Je suis nous, je suis vous, ils et elles

rebelle incertaine, hautaine parfois devant toi

Je suis tout et rien à la fois…

L'ombre sous mes pieds, la lumière de tes yeux

Le monde et ses affreux, la vie de mes aïeux 

Je suis la bouche et la pomme, la pomme et le ver

L'idée et l'esprit comme une allégorie je vis, j'écris,

je crois, je doute, je pense, j'oublie… je suis

CM

Après

Il fut un temps où le soleil et la pluie s’entendaient, où le vent et les enfants se berçaient, ou la neige ne fondait pas au printemps et où les hommes étaient justes des enfants. 

J’ai longtemps eu les yeux fermés, et vous?

Aujourd’hui que nous reste t-il? Quel désir, quel projet, quel souhait pour demain, pour l’avenir de la terre et de nous, êtres humains, et surtout de nos chérubins… Que souhaitons nous laisser à nos enfants? Quelles couleurs? quel avenir? quelle perspective? quelle frontière? quel mystère? Quelles formes?

L’espoir est-il encore en nos cœur où a-t-il totalement disparu dans cette torpeur d’une vie sans lendemain, sans projet, sans idéal, sans solidarité, juste bercé par la conscience étirée d’une vie sans fin.

Alors moi je dis non, j’arrête de les critiquer, de les voir comme ce que je ne suis pas et je découvre que, oui, moi aussi, quelque part, tapis au fond de moi je porte cette démesure et ce désir de pouvoir qui peut se placer en chacun de nous à un moment de notre vie. Je regarde cet état surcompensé, survolté, surestimé qui nait aussi de mon être, de mon génie d’humain totalement sublimé par lui même et dans l’incapacité de bouger… 

Alors maintenant je veux bien redescendre, l’espace d’un instant, d’une seconde pour me mettre à la place de l’autre et l’aider comme je peux, et simplement, naturellement, sans y pensé, sans faire attention, naturellement ouvrir un peu les yeux, juste un peu.

Alors qu’il nous suffit de passer une frontière pour découvrir des hommes qui vivent autrement, qui pensent autrement, et qui crées autrement. Des hommes qui ont le cœur sur la main, l’envie simple de partager, de se confier, d’accueillir, de guérir,  enfin d’essayer...

J’ai longtemps eu les yeux fermés, et vous?

j’ai beaucoup voyagé aussi, surtout dans ma tête, trop peut-être… car je suis la reine de l’auto-sabotage, et vous?

Nous sommes devenus si mentales, si prévisibles, si instrumentales, que l’espace d’un instant couchés sur le flanc de notre être, perdus dans les dimensions du paraître et de la conformité, perdus aussi dans la quête d’une identité. J’ai moi aussi dormi… comme la belle aux bois dormants, comme vous, et peut-être encore plus que vous…

Nous avons tous en nous ces mythes qui nous composent et qui gouvernent nos êtres. De notre coté nous avons visité Narcisse, Morphée, Prométhée, Zeus, Adam et Eve, Sanson et Goliath, le talon d’Achille (vous pouvez trouver sa version en bande dessinée si vous préférez!). Nous avons navigué sur le radeau de la Méduse, visité les arts vivants, travaillé la cuisse de Jupiter, le rêve d’Icare, la vergogne, la notion d’avatar, blanche neige et cendrillon, le bien et le mal, celui qui dit vrai, celui qui dit « faut »… et ce n’est pas grand chose comparé à tout ce que nous portons en nous dans notre inconscient, en fonction de nos antécédents, de notre culture, de notre histoire… et de cet effet miroir qui nous place les uns en face des autres à chaque instant.

Quel dou son que ce blabla placé là dans nos oreilles à chaque fois que nous nous relions aux écrans… Dormez les enfants, dormez… Rêvez les enfants, rêvez… Rêvez de devenir quelqu’un au lieu d’être tout simplement ce que vous êtes déjà. Rêvez de porter des marques de vêtements comme si vous étiez juste ça, un simple marqueur sur la grille du temps.

Toujours à suivre nos maîtres politiciens, nos référents spirituels, nos dogmes, nos préceptes culturels… Quel avenir désirons-nous, quelle pensée plaçons-nous, quel mouvement désirons-nous voir surgir de cet état stupéfait que nous avons tous devant le résultat des élections, devant ces débats de langue de bois, de vide, de rien ou de n’importe quoi.

Allons-nous rester encore longtemps bercés par le brouhaha des anges de la télé-réalités? Aveuglés par l’éclat des strass et des paillettes, des lumières et des clochettes, des rires préfabriqués, des déguisements de ces pantins, qui avouons le nous, nous ressemblent bien un peu... 

Nous avons été partout et nul part, nous avons partagé au hasard des pas qui nous portaient, des mouvements et des amours qui nous disaient juste d’y aller, qu’un jour on trouverait, qu’un jour on comprendrait ce que nous étions venus faire là… sur cette terre si belle et qu’on laisse sans voie, que l’on mûre, que l’on ignore, que l’on néglige… C’est pas grave disons-nous, tout ça n’est rien pensons-nous, faut laissé faire entendons-nous… On verra bien acceptons-nous…

Je l’ai dit moi aussi tout ça, j’y ai tellement cru que je me suis perdue moi-même dans cette état du « on verra bien », « je n’y peux rien »… 

J’ai longtemps eu les yeux fermés, et vous? Mais ça c’était avant… car aujourd’hui mes yeux sont ouverts et de ces yeux coulent la vie et la tristesse aussi. J’ai autant besoin de rire que de pleurer, de respirer que de bloquer parfois mon souffle pour ressentir comme de ne pas respirer permet aussi à certains de se sentir vivants.

Nous sommes tellement tout ça à la fois, le doux et le dur, le sombre et le clair… Nous sommes si contrastés, si différents, si vivants aussi… 

Alors oui je suis vivante, et fière de l’être, pas parfaite à ça non merci, je ne cherche pas la perfection je laisse cette part au ciel et à la terre. Mais réveillée et bien là! Et je pose un regard sur ce que je vois, j’observe et je ne valide pas tout ce qu’il y a autour de moi. Je rejette la guerre et la souffrance, je rejette l’indifférence et l’abnégation, je rejette la méchanceté gratuite, l'obsolescence programmée, l'ultra-libéralisme, la folie démesurée, et le manque de respect.

Je garde la joie qui place sur notre visage le sourire d’un enfant, la complicité des gestes d’antan, la confiance en mes parents, la sérénité d’être ce que je suis, la mélancolie des amours oubliés, la vérité d’être et de m’impliquer dans l’avenir de ma famille, de ma ville, de mon pays et aussi bien sûr je me promets de veiller sur cette terre d’accueil qui m’abrite et me ressource… C’est à moi que je parle, je me parle à moi même, comment faire autrement devant son écran… 

Quand aux gens qui viendront à moi et bien je leur dirais ça « venez comme vous êtes »!!! Car vous avez bien assez à faire avec vous même.

Alors oui peut-être que nous sommes redescendus, que nous sommes moins perchés en haut de cet arbre mais de là où l’on regarde on se voit tous et ça, oh oui ça j’aime ça! On va pouvoir à nouveau se prendre dans les bras, pour de vrai, s’aimer comme on est, s’écouter et quand on le pourra se donner quelques clés.

Et la vie, et la joie de rire, de courir, de s’amuser, tel un enfant ne peut-elle pas aussi revenir, nous emplir de sa vigueur, de sa force, de son énergie de vie, de fraicheur et d’envie. Doit-on toujours bien se tenir, bien se comporter, bien parler. Est-ce ça être vivant, nous retenir dans un code de bienséance où tout le monde fait semblant, où tout le monde joue un rôle. Et quel rôle? 

Si aujourd’hui je devais choisir un rôle et bien se serait celui du rôle de ma vie, rien de plus, juste être moi, à l’écoute des autres et aussi de moi même quand j’y arrive, quand je suis suffisamment centrée et à l’écoute.

Si j’avais un vœux à faire pour les miens et le reste du monde ce serait celui-là, juste celui-là : Que les hommes et les femmes s’unissent sur un même projet, sur une même vision de la vie, du sens de la vie car il n’y a rien de plus beau que le sens que l’on donne à sa vie… 

CM

Quand les dieux étaient des hommes

Quand les dieux étaient des hommes ils festoyaient gaiement. Autour d'un vieux chêne vieillissant ils se retrouvaient pour parler du monde qu'ils créaient. Ils n'avaient pas besoin de misère pour sentir leur pouvoir, ils n'avaient pas besoin de guerre pour se faire valoir. Ils avaient du pain, de l'eau à volonté, des fruits aux milles couleurs et la beauté de la nature comme seule rempart à la folie. Et c'était bien suffisant pour se sentir vivant.

CM 

Ma fille Tournesol


18 ans déjà…

18 ans déjà qu’elle porte sur son dos les planètes en cadeaux

L’univers gravé sur le blanc de sa peau

La blancheur de l’hiver illumine son visage

donne à son teint l’air sauvage d’une petite fille sage


Mais sous ce teint clair et ce regard cristallin

Se cachent des éclairs et un caractère fin qui traverse serein

le monde et son destin 


18 ans déjà que ses gestes en douceur comme en apesanteur

rythment l’espace qu’elle traverse avec lenteur

Sous cet air indolent qu’elle se donne parfois

Se glisse l’assurance de vivre, le plaisir et la joie

là présence à elle même sans artifice ni sacrifice


18 ans déjà que par sa présence subtile

elle place dans nos cœurs des feux d’artifices

Des couleurs, des pastels, des personnages complices

Qui prennent forment sur la feuille blanche d’une île


Mais sous ce teint clair et ce regard cristallin

Se cachent des éclairs et un caractère fin qui traverse serein

Le monde et son destin 


Si je devais la peindre je choisirai l’Islande

pour sa brume matinale et la caresse du vent

Qui semble souffler les promesses d’un temps 

où l’enfant intérieur encore bien présent 

Nous comble de joie et du sourire d’antan.

CM

L'enfant Intérieur

À notre fille Cerf Volant,

Elle est née presque comme le printemps

Quelques jours seulement juste avant

Dans le souffle d’un cri elle vint à nous

Dans l’éclat de ses yeux des perles et des bijoux

Qui reflétaient le monde, l’univers et les cieux.

Très vite cette enfant d’un doux tempérament

nous montra le chemin de devenir parents

D’un subtil éclat de rire, aux échos d’un sourire

En la voyant grandir, murir et l’air de tout devenir

Cette jeune fille sage, s’affirmer, se rebeller quelque peu

En grandissant sur sa peau elle dessina 

Des planètes, des comètes, la galaxie dévoila

Et vint se loger en un grain de beauté,

Par-ci, par-là, deux trois puis quatre tout à coté

Qui reflétaient le monde, l’univers et les cieux.

Camille, la fille Cerf Volant est mon enfant, le mien, le tien et celui des nôtres, tout ça en même temps.

Camille est libre et légère à chaque instant, sensible, gracile et robuste en même temps.

C’est un brin d’herbe, un chêne un roseaux tout ça à la fois, bercé par le chant des fées, les elfes et le souffle du vent.

Camille te voilà bien grande maintenant à l’âge de tous les présages et de tous les accomplissements.

Alors ma chérie, notre petit tournesol, notre soleil brillant, vole mon enfant, vole et brille de toute ta joie d’avoir 18 ans, de tous les éclats que ton cœur d’or offre à chaque instant.

On t’aime tous très fort, petite pépite, pépète essentielle de ces instants que nous avons vécus avec tant d’amour et de bonheur. Que le monde nous comble encore et encore de ces moments de vie et de partage avec toi et avec tout ceux et celles que tu nous amèneras et qui t’accompagneront sur le chemin de ta vie de femme. Et garde bien précieusement cet enfant intérieur qui est en toi, qui ne te quitte pas et qu’il t’accompagne sur la route à chaque instant.

CM 

Funambule

Je suis funambule sur le fil
En apesanteur, je reste les pieds souples et légers
je suis au dessus de tout, je regarde la terre si petite vu d'en haut
Je la sais ronde et je la vois plate…

Es-tu à l'autre bout du fil, debout tendu attendant ma venue… si j'avance encore un peu vais-je rencontrer tes yeux, vais-je enfin sentir ta présence vibrée sous mes pas, ressentir ton parfum porté par le vent qui se glisse vers moi?

Je regarde au loin et je ne te vois toujours pas,
Je sens pourtant que tu es là juste devant moi, au loin, la haut, ou en contre bas, je ne sais pas…

La brume m'envahit, je traverse un nuage, une brume passagère
le fil glisse un peu et les gouttes de rosée perlent sur mon visage, et moi accrochée, suspendue, en apesanteur, j'ouvre mon cœur au grand ordinateur… 

La ligne semble montée, je continue ma progression, le fil monte encore, me voilà à l'horizontal, je grimpe sur le fil, je ferme les yeux et observe la montée vertigineuse de cette échelle à une branche, souple comme la liberté qui enveloppe mon être et me montre le chemin.

La haut, je monte la haut… je tends l'oreille et espère entendre ta voix, je continue à espérer qu'au bout de l'ascension il y aura ton nom, une main pour m'accueillir, une âme pour m'accomplir…

CM

Créativité

En chacun de nous circule la créativité. C’est le parfum de l’âme et le langage qu’elle utilise pour s’exprimer. Ignorer cette part en nous ou l’étouffer en étant conscient de son existence, c’est blesser l’enfant qui nous habite et l’empêcher de prendre ses crayons de couleurs pour dessiner son monde avec son cœur si pur et plein de joie.

La créativité a mille façons de se manifester. On peut même être surpris de découvrir plusieurs talents en soi et non pas un seul. Le plus important, c’est de s’écouter, mais aussi de rester ouvert et de ne pas s’accrocher à une image figée et limitée de l’être que nous sommes à l’intérieur.

La clé pour cela c’est d’oser le nouveau combien même il nous fait peur et de s’aimer assez pour pouvoir dépasser sa peur de dévoiler sa vraie identité ou sa vérité profonde.

Tester l’inconnu, c’est aussi prendre le courage de sortir de la tombe de la routine et cesser de s’agripper à cet espace si douillet et si sécure qui nous appelle avec tant d’insistance pour devenir l’enfant que nous sommes déjà ou la petite Alice au pays des merveilles

Que cet inconnu nous ait plu ou pas, ce n’est pas cela l’important. D’ailleurs, c’est le chemin du cœur qui nous rassasie le plus. Mais, même si l’on s’est trompé de choix, on ne doit pas abandonner sa quête. L’essentiel, c’est que notre guerrier a fait un pas pour se déchaîner de ses vieilles habitudes et réflexes mortels pour renouer avec sa lumière et sa joie de vivre.

Pour vivre sa créativité, il faut se lier d’amitié avec son cœur et lui demander ce qui l’anime le plus.

Si les choses sont faites avec ressentis et surtout avec beaucoup d’amour, la réponse nous parviendra de différentes manières. Il suffit d’être réceptif et conscient. Mais quelle que soit la réponse, on doit s’en réjouir, car en l’accueillant, on sent la vie couler en soi et en le faisant on devient la vie même …

Auteur Inconnu

Nous

Nous sommes des êtres de contribution et de partage, joyeux de nature et réceptifs à tout ce qui est...

Confiants, inventifs, curieux, solidaires, bienveillants...

Regardez un enfant et voyez notre nature profonde... avant que le monde d'hier et les hommes de cet ancien monde nous façonnent... et nous fassent croire le contraire...

Aujourd'hui tout est à porter de mains pour vivre en harmonie avec la nature tout en étant protégé, au chaud quand il fait froid, au frais quand il fait chaud.

Bien ensembles et respectueux des autres et de notre environnement... tout existe déjà pour que nous soyons bien dans notre corps, bien dans notre tête... TOUT est là... il n'y a plus qu'à... OSER se libérer de certaines croyances pour en créer de nouvelles plus en harmonie avec notre essence. 

CM

L'enfant Intérieur

Imaginez...

Un enfant heureux de vivre sa vie d'enfant... Il joue, chante, court, saute...

A l'origine, l'Enfant Intérieur est un Enfant Libre: il est l'expression de la Vie qui jaillit.

Il manifeste spontanément le plaisir de vivre et la joie.

Il ne lui vient pas à l'idée de juger ses comportements en bien ou en mal, il existe en lui une Pulsion de Vie, un courant naturel qui se développe comme la sève des arbres et conduit à sa floraison.

C'est l'aspect énergétique de l'Enfant de Vie...

Mais un jour, le voilà réprimandé parce qu'il bouge et crie,

le voilà jugé inconvenant ou détestable quand il manifeste ses opinions et ses sentiments.

Le voilà seul quand il appelle. Il n'a plus la possibilité de laisser sa vie se manifester spontanément...

il est en colère, triste, perdu. Son élan de vie a été sapé progressivement.

Lorsqu'il laissait sa spontanéité s'exprimer, il recevait des blâmes et des retours négatifs et c'est devenu dangereux pour lui.

Alors son énergie de vie s'est recroquevillée, l'Enfant de Vie est devenu un Enfant blessé...

Enfant Libre et Enfant blessé, sont les deux principaux aspects de notre Enfant Intérieur.

L'Enfant Intérieur est l'enfant qui vit en nous actuellement.

Il n'est plus l'enfant que nous avons été dans notre enfance, même s'il en est issu, Il a évolué de jour en jour.

Certaines blessures ont été renforcées par des douleurs de l'adolescence ou de l'adulte, de nouvelles ont été produites, d'autres se sont effacées, ont été pardonnées ou dépassées.

Même s'il constitue un aspect à part entière de notre personnalité adulte, on l'appelle Enfant car il présente les caractères de l'enfant: la spontanéité, l'authenticité, le non-jugement, la confiance.

L'Enfant Intérieur exprime des émotions authentiques, que ce soit sa joie ou sa douleur.

Tout être humain abrite en lui, deux Moi, l'un est un adulte, l'autre un enfant...

Nous croyons être des adultes, alors que nous ne sommes que de grands enfants, éternellement insatisfaits, dépendants, incapables d’entretenir des relations épanouies…

C'est en réalité l'enfant intérieur qui guide les pas de l'adulte.

Il y a un enfant qui pleure dans le cœur de chaque adulte...Il y a un enfant blessé dans le cœur de chaque adulte, qui crie désespérément pour être entendu, rassuré, câliné, réconforté... et depuis tout ce temps, nous l’étouffons pour ne pas souffrir...

Cet enfant vivant en nous, nous faisons comme s’il n’existait pas :

nous refusons de l’entendre, nous ignorons délibérément ses désirs, ses frustrations, ses craintes et son besoin d’amour.

Nous l'avons symboliquement enfermé au plus profond de nous même à double tour...

Cet enfant est la mémoire de tout ce qui nous a blessé et qui n’a pas pu être exprimé.

Il est le gardien d’une blessure fondamentale : le manque d’amour...

Tout le monde abrite un enfant intérieur car nous avons, tous autant que nous sommes, perçu jadis le monde à travers les yeux d'un enfant...

Et nous avons tous quelques souvenirs de ces perceptions.

Cet enfant se souvient de son impuissance, de son incapacité à maîtriser le cours des choses, il garde en mémoire d'innombrables injustices.

Le petit enfant meurtri, blessé, qui a appris à devenir adulte c'est l'Ego...

Il est envahi de peurs, de croyances erronées et recherche inlassablement la protection extérieure...

Cet Ego nous a aidé à survivre, mais il fait également obstacle à l'authenticité

de nos échanges et de notre spiritualité...

En grandissant, nous nous sommes adaptés à des contraintes familiales, sociales et culturelles qui nous ont éloignés de notre nature authentique, aimante et créative symbolisée par l’image de l’enfant...

La conséquence de cette perte de contact avec l'Enfant intérieur est une diminution de l'expression de soi, de qui nous sommes.

Petits, nous avions besoin d’amour, de soin et de chaleur pour vivre mais nous avons perçu

un manque d’amour à chaque fois que nous ne recevions pas exactement ce dont nous avions besoin.

Quand l'enfant fait pour la première fois l'expérience du rejet ou de l'abandon, il n'a pas l'intelligence nécessaire pour comprendre ce qui se passe.

Son petit corps n'a pas la capacité d'encaisser ce traumatisme. Il le relâche dans son système. Il développe des mécanismes d'adaptation.

Ce sont des habitudes inconscientes que nous prenons pour engourdir la douleur.

Quand elles sont répétées pendant un certain temps, elles deviennent des comportements qui créent une dépendance.

Ton moi blessé est cette partie de toi-même qui peut utiliser la nourriture, les drogues ou l'alcool pour engourdir ta crainte et ta solitude...

Chaque stade que vous avez traversé au cours de votre enfance, exigeait un soutien très particulier et différent à chaque étape.

Quand vous comprenez quels étaient vos besoins à chaque âge, et quels sont ceux qui n’ont pas été satisfaits, vous devenez conscient, responsable, capable de vous donner l’éducation adéquate que peut-être vous n’avez pas reçue; capable de vous accorder l’attention, l’amour, le soutien qui vous ont fait défaut.

Certains adultes portent en eux un moi immature et révolté qui revendique ce qu'il n’a pas reçu.

Chacun des moments difficiles que nous avons vécus dans notre vie ont inscrit une blessure dans notre mémoire émotive...

Ainsi, à chaque fois que nous revivons une situation semblable, la blessure est stimulée et inconsciemment ramenée à la vie, peu importe le nombre d’années qui se sont écoulées depuis l’incident premier.

Ce réveil a pour effet de nous faire réagir d'une façon impulsive et parfois même de poser des gestes qui nous paraissent tout à fait incompréhensibles, des comportements où la logique n'a plus sa place.

C'est alors notre mémoire émotive qui se défend car elle ne veut plus revivre le traumatisme que nous avons vécu étant enfant...

Ton moi blessé devient cette partie de toi émotivement, et qui porte en elle toutes les craintes, les fausses croyances et les comportements de contrôle qui résultent de ces expériences.

Tandis que ces craintes, ces croyances et ce besoin de contrôler nous font souffrir pendant nos vies d'adulte, enfants, c'était la seule manière dont nous pouvions nous sentir en confiance. Ils étaient devenus nos mécanismes de survie.

Nombre de souffrances d’adulte sont le fruit de ce moi adapté et infantile qui nous fait croire que pour être aimé, il ne faut pas être soi et que le monde extérieur va enfin combler nos manques...

De ces croyances naît une perception dégradée ou idéalisée de la réalité qui nous coupe de notre véritable moi et de notre vérité intérieure.

Les conflits et blessures non résolus de notre petite enfance jouent un rôle important dans notre comportement et nos relations.

Toutes les parties de ce moi blessé ont besoin de guérison, et elles peuvent être guéries seulement par la compassion, l'acceptation et l'amour inconditionnel.

L'Enfant meurtri en nous est toujours vivant et demande à être reconnu et aimé

pour retrouver sa spontanéité et sa vitalité.

Se réconcilier avec son enfant intérieur revient à utiliser nos caractéristiques d’enfant pour être un adulte plus mature.

Ce n'est jamais vraiment l'adulte qui souffre mais l'enfant en lui.

Tant que nous n’assumons pas la juste colère de notre enfant intérieur, nous la retournons contre nous-mêmes ou nous la dirigeons contre d’autres personnes dans des situations inappropriées...

Dès lors, pour se libérer du passé et trouver son équilibre, il faut rechercher son enfant intérieur, l'écouter et faire la paix avec lui pour le guérir.

C'est en ayant la volonté de reconnaître et d'accepter notre souffrance, non en la refusant, en l’ignorant enfouie au fond de notre Etre...

Vouloir connaitre les causes de notre souffrance pour la vaincre définitivement est essentiel, car tôt ou tard, elle finira toujours par nous rattraper.

C'est donc en ayant un dialogue intérieur " adulte enfant" que nous pouvons déprogrammer toutes les vielles croyances qui sont à l'origine de nos difficultés et malaises, en laissant tomber les défenses pour nous protéger, en exprimant nos émotions, nos sentiments, nos colères et douleurs.

En nous ouvrant à notre guide intérieur et en faisant confiance à notre intuition...

En retrouvant cet enfant en vous, vous vous donnez la possibilité de l’aider à terminer sa croissance.

Vous vous donnez les moyens d’un accès à l’être véritable caché au fond de vous, bien à l’abri derrière vos comportements.

Vous vous offrez l’opportunité du choix de vivre votre vie adulte de façon épanouie, harmonieuse, équilibrée, indépendante.

C’est le refoulement de l’enfant en soi et l’identification à un faux moi qui mystifient notre vie..

En oubliant notre enfant intérieur, nous restons coupés de notre souffrance originelle.mais aussi d’une source d’amour intarissable...

Nous vivons des relations marquées par la co-dépendance et les luttes de pouvoir où l’autre est un miroir qui blesse...

La vie vous donne et vous traite exactement comme vous vous considérez et traitez vous-mêmes.

Pour remédier à cela, vous aurez à guérir votre relation à vous-même.

C’est ce qui vous aidera à transformer toutes les croyances négatives que vous avez sur vous-même et donc les autres et la vie.

En faisant l’expérience de l’Amour, vous rencontrerez cette vibration Divine dans votre cœur.

Auteur Inconnu

Entrer en amitié avec soi même


Pour faire cette séance qui s’intitule entrer en amitié avec soi même je vais parler à la première personne et m’adresser directement à toi qui m’écoute. Alors installe toi confortablement sur une chaise ou un lit et commence à te laisser porter par ce qui vient à toi naturellement.

Cette séance m’a été inspirée par Isabelle Padovani et je la remercie du fond du coeur de m’avoir donner l’envie d’en faire une moi aussi et de la mettre en ligne sur mon site.

Si elle t’a plu je t’invite a chercher sur Youtube celle que propose Isabelle et qui porte le même intitulé. 

En attendant prend quelques respirations amples et profondes avec le ventre et laisse toi porter par les mouvements de haut en bas tandis que ton ventre se gonfle et se dégonfle doucement.

Je te propose un petit temps avec toi même…

Et si tu t’offrais le temps d’un instant d’entrer en amitié avec toi-même.

Comme si tu étais en contact avec un ou une bonne amie qui n’attend rien d’autre que tu sois toi même à cet instant, juste toi.

Et simplement avec ta respiration et le mouvement de ta respiration et l’accompagner avec tendresse. 

Est-ce qu’il y a quelques chose en toi qui peut te prendre dans les bras de l’intérieur. Est-ce que c’est possible? 

Regarde si il y a un espace en toi, à cet instant, dans lequel tu peux te déposer, te reposer, te laisser aller et souffler un peu, le temps d’un instant.

Et si quelque chose en toi pouvait te dire un instant je n’ai plus à courir, je n’ai plus à forcer, à prouver, à justifier, à démontrer, à chercher…

… comment je me sentirais si juste à cet instant j’étais arrivée.

Et si ce que je suis à cet instant était complètement parfait, complètement accueilli, accepté. Et si à cet instant j’ouvrais cet espace pour accueillir mes limitations…. Et pour accueillir de moi et en moi les parts qui sont aussi frustrées de mes limitations. 

Donnes leurres aussi la possibilité d’être là et fais l’expérience que ce qui en toi peut accueillir les frustrations, les limitations. Un espace en toi n’est pas frustrés et peut calmement, simplement, naturellement accueillir les limitations. Et explore un peu cet espace de toi qui a cette ouverture en laquelle tout à le droit d’apparaître, tout est accueilli, tout à sa place sans rien avoir à changer pour cela.

Et goutte comment c’est pour l’enfant Moi quand toutes ses parts peuvent être là exactement telles quelles sont.

Et découvre encore que tout ce qui nous anime au quotidien, qui nous pousse à agir, à obtenir quelque chose, à aller quelque part, à vouloir, cherche juste à goutter cet instant, cette détente, cette tendresse, cet accueil qui est toujours là à chaque instant.

Cet espace, cette conscience se gouttent en inclusion soit en accueillant tout se qui est et non en excluant ou en mettant de coté à part quoi que ce soit, ni en cherchant à l’attraper, à le saisir, pas plus qu’en cherchant à le repousser. 

En cet instant quoi qu’il arrive inclue le, une pensée, une émotion, une sensation, inclue tout comme si tu disais « bienvenue à ce qui se présente en moi » des tensions, des pensées, des idées telle quelle soit toute faite ou pas. Et découvre que tu es l’hôte accueillant qui inclus tout ses invités de l’instant. 

Permets leur d’arriver, fait qu’ils se sentent à l’aise, confortables et permet leur aussi de s’en aller. Découvre que tu es cet espace traversé par la vie , que tu es ce qui goutte ce mouvement, ce mouvement éternel de la vie… et repose toi au sein de cette vastitude, de cet ouverture en prenant conscience que rien ne peut la faire disparaitre. La seule chose possible que tu peux faire est de détourner le temps d’un instant le regard de cet ouverture, de cet présence et goutte comment c’est dans ton corps, quand tu t’établit, quand tu te dépose dans cette ouverture, dans cette détente, dans cette tranquillité, dans cet accueil, quel goût ça a pour le corps.

Est-ce qu’il te semble en particulier que cet espace, cette ouverture, est quelque chose d’étranger pour le corps ou bien est-ce que tu perçois qu’il y a une intimité profonde entre la nature de cet espace et sa matière.

Goutte la détente, si elle est là et goutte tout ce qui est là, et qui n’est peut-être pas la détente. Et goutte observe que tout ce qui apparait qui est là a de l’espace pour apparaitre en toi. Et lorsque tu auras de la joie à ça, tu peux tranquillement à ton rythme retourner ton attention, vers l’extériorité apparente et découvrir comment le monde et les autres apparaissent dans cet espace vaste que tu es, et comme tout apparait dans l’univers de ta conscience.

CM



Mental

Synchronisation des deux hémisphères cérébraux

Je remercie Carole pour sa remarque que je partage avec vous, car cela permet de comprendre encore une fois la fonction du trou noir, du vortex, et de la Vesica Piscis. Nos deux hémisphères cérébraux sont divisés à l'image de ce monde de dualité, l'un connecté à une énergie solaire, chaude, électrique, et l'autre à une énergie lunaire, froide et magnétique.

Ces deux hémisphères créent deux champs électromagnétiques qui se croisent au niveau des glandes pinéale et pituitaire pour former encore une fois une Vesica Piscis ce qui crée des vagues de lumière perceptibles au niveau du 3èm œil lorsque cette glande s'active. Ce phénomène est dû aux cristaux piézoélectriques contenus dans la glande pinéale.

Cette Vésica Piscis crée une sorte de passage qui permet à la lumière de descendre directement vers le cœur et éviter les filtres mentaux afin de capter l'information et reconnaître la vérité.

C'est ce qu'on appelle l'intelligence du cœur. La véritable intelligence ne peut être que celle du cœur, car l'intelligence mentale repose sur des programmations mentales.

C'est-à-dire que le cerveau confirme et approuve uniquement ce qu'il a appris, mais rejettera toute vérité qu'il n'a pas apprise. Il suffit de le programmer sur des informations fausses pour qu'il pense que ces informations soient la réalité et la vérité. C’est la base de la programmation mentale MK Ultra Papillon.

Je précise que le musique en 432 Hz permet de favoriser cette synchronisation des deux hémisphères, c'est même d'une efficacité étonnante! La musique fait souvent des miracles lorsqu'elle est bien utilisée avec les bons accords et les bonnes fréquences...

CM
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